Projet d'assainissement du site d'exploration du lac Stark
Apprenez-en davantage sur le projet d'assainissement du site d'exploration du lac Stark, sur les travaux réalisés à ce jour et sur les prochaines étapes.
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Aperçu
Le site du lac Stark est un ancien site d'exploration uranifère situé sur la rive est du lac Stark. Plus précisément, le site se trouve à 20 kilomètres à l'est de Łutselk'e, sur les rives de la baie Regina du lac Stark, aux Territoires du Nord-Ouest. Auparavant, les membres de la communauté se servaient de ce site pour la pêche et la chasse.
L'exploration uranifère a eu lieu à la fin des années 1940 et au début des années 1950. Dans les années 1950, des activités de forage, d'excavation et d'échantillonnage en vrac ont été réalisées. Par la suite, une galerie d'accès a été créée pour servir d'entrée à une mine souterraine. La galerie débouchait sur la veine « C », veine où les traces de minerai étaient les plus prometteuses. Des activités d'exploration supplémentaires depuis la galerie ont eu lieu au début des années 1950, mais l'exploration a pris fin en 1954 en raison de la faible teneur en uranium et du faible volume de minerai.
En 1969, la Hudson's Bay Oil and Gas Company Ltd. a terminé le levé géophysique. Aucune autre exploration n'a eu lieu à ce site par la suite, et le site a été abandonné. Aucun minerai n'aurait été broyé ou traité au site.
Le site comprend le site minier principal et un site de campement. Le site principal est situé à environ 0,5 kilomètre au nord-est du site de campement, à un niveau plus élevé, à la base d'un versant raide et rocheux.
Le site principal comprend :
- amas de stériles;
- galerie d'accès;
- environ 70 mètres de rails (tramway).
L'ancien site de campement est situé près des rives de la baie Regina. On y trouve ça et là des affleurements rocheux, ainsi que des débris et des déchets découlant des activités d'exploration.
En 1994, on a recueilli les déchets métalliques et interdit l'accès à la galerie d'accès. Il y a toujours des préoccupations liées à l'environnement et à la sécurité au site.
Objectifs du projet
Voici les objectifs du projet d'assainissement du site d'exploration du lac Stark :
- utiliser des méthodes économiques en tenant compte des risques;
- restaurer la terre en utilisant les pratiques exemplaires de l'industrie en ce qui concerne :
- les connaissances traditionnelles;
- la science;
- l'ingénierie;
- travailler avec les titulaires de droits autochtones à toutes les étapes du projet pour :
- établir des relations positives et instaurer la confiance;
- protéger les terres ancestrales et les cours d'eau;
- planifier la clôture du site minier et les activités de surveillance connexes, ce qui suppose de faire intervenir la communauté dans les activités de surveillance, au besoin.
Enjeux sur le site
Les préoccupations relatives au site d'exploration du lac Stark sont les suivantes :
- sols contaminés (sols contaminés avec concentrations élevées de métaux);
- stériles présentant un niveau de radiation légèrement élevé avec concentrations élevées de métaux;
- galerie d'accès partiellement ouverte, ce qui exige des fermetures supplémentaires pour garantir le respect des exigences réglementaires;
- autres dangers physiques :
- débris combustibles (bois);
- débris non combustibles (pièces de machine).
Approche de mobilisation
Dans le cadre du projet d'assainissement du site d'exploration du lac Stark, on mobilise activement des communautés autochtones. L'équipe responsable du projet d'assainissement cherche aussi à optimiser les possibilités de développement économique dans la région de l'Akaitcho et à obtenir des avantages sociaux et économiques pour les habitants de cette région grâce à des activités de renforcement des capacités.
À ce jour, on a consulté les groupes autochtones suivants au sujet du projet :
- Łutselk'e Dene First Nation
- Denı́nu Kų́ę́ First Nation
- Fort Resolution Métis Council
- Northwest Territory Métis Nation
- North Slave Métis Alliance
- Yellowknives Dene First Nation
Des réunions sur le projet et des lettres de mise à jour seront les principaux moyens de communication utilisés pour informer les titulaires de droits et autres intervenants de l'état d'avancement du projet.
De 2021 à 2022, RCAANC a relancé des stratégies de mobilisation auprès de partenaires autochtones pour favoriser l'établissement de nouvelles relations et pour permettre à ces partenaires de se faire entendre et de renforcer leurs capacités à mesure que le projet avance.
Travaux réalisés à ce jour
2021 à 2022
Le projet du lac Stark a été désigné comme projet prioritaire pour mise en œuvre au cours de la phase IV du Programme du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux. Pour définir la portée du projet d'assainissement, il a fallu faire ce qui suit :
- débroussailler le site pendant 2 jours pour y améliorer l'accès en vue d'activités ultérieures d'évaluation et d'assainissement;
- effectuer des études d'évaluation concernant :
- les lacunes de base;
- les sources d'emprunt;
- l'évaluation des risques pour les personnes et l'environnement;
- l'évaluation archéologique globale;
- analyser les options en matière d'assainissement.
L'équipe de projet a mené une enquête supplémentaire de 2021 à 2022 pour déterminer la portée des répercussions et pour orienter la révision de l'évaluation des risques propres au site du lac Stark. Les travaux permettront d'appuyer les objectifs du Canada de réduire le passif et de répondre aux préoccupations de la communauté concernant le site.
2019
Une évaluation des dangers à l'échelle du site a été effectuée pour recenser tous les risques présents sur le site. Une analyse des lacunes a été réalisée dans le cadre de l'évaluation environnementale du site du lac Stark (phase III). Le but de l'analyse était de relever les aspects sur lesquels se concentrer dans les travaux d'évaluation avant d'aller de l'avant avec les prochaines activités du projet.
2018
On a procédé à la cartographie des connaissances traditionnelles.
2013
On a procédé à une évaluation environnementale du site (phase III), de même qu'à une auscultation géophysique, pour déterminer la vulnérabilité de la galerie d'accès.
On a procédé à un échantillonnage de l'eau, du sol et des sédiments pour mieux comprendre les risques présents sur le site. L'échantillonnage a révélé des concentrations élevées de métaux dans certaines zones. Cependant, le lac Stark même n'a pas été perturbé.
Un bilan radiologique a été effectué pour déterminer les niveaux de rayonnement gamma. Selon les résultats obtenus, le site est stable : il faudrait qu'il y ait 56 jours consécutifs d'exposition pour que les niveaux de rayonnement deviennent une source de préoccupation.
2009
On a effectué des évaluations environnementales de site pour les phases I et II, de même qu'une évaluation préliminaire sur les risques pour la santé humaine. Le site a été désigné catégorie 2 (priorité moyenne pour le financement prévu dans le cadre du Plan d'action des sites contaminés fédéraux), et les dangers comprennent les suivants :
- sol contaminé par des métaux;
- résidus miniers;
- ouvertures de mines;
- diverses matières dangereuses et non dangereuses.
Prochaines étapes
L'équipe de projet établira un plan d'assainissement pour le site du lac Stark pour 2022 à 2023 après avoir consulté les communautés concernant les options d'assainissement possibles.
Sous réserve d'approbation du financement pour 2022 à 2023, l'équipe de projet fera ce qui suit :
- établir un plan d'assainissement;
- établir une estimation des coûts pour la catégorie 2;
- tenir une séance de travail sur l'assainissement avec les communautés touchées;
- effectuer une évaluation de l'impact archéologique;
- produire un rapport d'avant-projet;
- définir les spécifications;
- continuer à mobiliser les intervenants autochtones.
Par la suite, le calendrier d'assainissement comprendra les éléments suivants :
- activités de mobilisation et première année des travaux d'assainissement;
- deuxième année des travaux d'assainissement, au besoin;
- démobilisation;
- rapport de clôture et de remise en état;
- élaboration d'un plan de surveillance à long terme.